THÉSET- HUMBET

Nous sommes à Fréménil en l’an 1938

La scène se passe devant le café BENOIT dont le propriétaire Henri BENOIT (maire de 1930 à 1940) est assis sur le banc en lattes de bois posé devant la façade. Sa fille Paulette assure le service à l’intérieur.

Assise également sur le célèbre banc peint en vert se trouve Amélie ANTOINE née MARTIN, la grand-mère de l’héroïne de la scène Marie-Thérèse HUMBERT qui joue sur la place du café.

Et la grand-mère ANTOINE de rappeler sa petite fille âgée de 3 ans :

“Reviens ici, ne vas pas si loin, reviens près de nous !“

Il est vrai que la gamine est “ toujours en vadrouille” et va quelquefois trop loin, au risque de se perdre. La gamine court vite pour son âge, mais n’est pas en avance pour parler.

Henri BENOIT appelle la petite Thérèse :

- Viens voir ! Dis nous voir comment tu t’appelles ?

-Théset Humbet

- C'est bien, et où qu’t’habites ?

- Ménil, Moné, Monelle !

Traduction: ”Thérèse HUMBERT, Fréménil par Ogéviller, Meurthe et Moselle.”

Après cette déclaration d’identité, le maire Henri rassure la grand-mère Amélie (dite Mélie) :

Hé bien , vous voyez, si un jour elle est perdue, elle pourra dire aux gendarmes son nom et son adresse, c’est sûr ils sauront comprendre la gamine et la ramener ici.

C’est formidable la confiance que l’on avait déjà au siècle dernier dans la perspicacité de la maréchaussée… (et qui n’était pas les gendarmes de Saint Tropez !)

Jean SPAITE Août 2021

Crédit photographique : Le cliché qui illustre cet article provient d'une carte postale.
La photo a été prise devant le café du village en 1951, soit 13 ans après le récit "Théset Humbet"
De gauche à droite:
(1) Paulette BENOIT (épouse VISINE) (35 ans) 1916-1971
(2) Marie-Thérèse HUMBERT (épouse VOUAUX) (16 ans) 1935-2000
(3) Amélie ANTOINE (née MARTIN) (70 ans) 1881-1959

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