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mercredi 3 février 2021

Le cimetière et l'abbé Hatton

On ne peut aborder l’histoire du “Cimetière de Fréménil” sans rappeler un personnage érudit qui s’est manifesté en ce lieu de repos en Juillet 1936.

Ce personnage inattendu dans le monde religieux, c’est l’Abbé Emile HATTON un curé archéologue.

Mais avant de venir s’illustrer au cimetière de Fréménil en 1936, faisons un rapide retour sur sa vie antérieure.

Cure_Haton.jpg, déc. 2009

Le professeur éminent

L’abbé Emile HATTON relève d’une famille lorraine puisqu’il est né le 13 Mai 1882 à Saint Clément (54)

Il est ordonné prêtre le 8 Juillet 1906 à l’âge de 24 ans. Remarqué par l’administration diocésaine pour son érudition, il va être amené à consacrer 19 années, coupées par son service militaire et la grande guerre, à l’enseignement professoral. Le 1er Octobre 1906 il intègre l’Ecole des Hautes Etudes, on le retrouve Docteur ès lettres de l’Université de Nancy. Le 1er Octobre 1908 il est nommé professeur au Collège St Pierre Fourrier de Lunéville, puis 2 ans plus tard, professeur au Petit Séminaire de Bosserville le 1er Octobre 1910 . Il y aura donc l’interruption de la 1ère guerre mondiale suivie de son affectation comme professeur à St Sigisbert à Nancy à partir du 12 Février 1922, puis la même année à dater du 1er Octobre 1922 au Collège de La Malgrange à Jarville.

Ce long périple d’enseignement l’épuise et l’a tenu à distance de son rôle sacerdotal qui est sa véritable vocation.

Sa demande est acceptée par sa hiérarchie qui lui attribue la desserte des paroisses de Domjevin et Fréménil, son presbytère étant fixé à Domjevin.

Le curé de campagne

On le retrouve donc à l’âge de 43 ans curé de Domjevin et Fréménil à dater du 8 Août 1925. Prêtre imprégné de son rôle pastoral il étonnait son auditoire par ses prêches d’un haut niveau religieux. Il réussissait à captiver ses fidèles peu habitués à une qualité oratoire qui en surprenait plus d’un. Il est vrai que le desservant de la paroisse pouvait se déclarer professeur d’histoire, membre de l’Académie Stanislas, et se révélait être un archéologue averti ayant exploré les divers sites de la région: routes et vestiges romains notamment.

En prenant la suite de son prédécesseur l’Abbé Joseph MEYER qui a rénové le pèlerinage de Notre Dame de la Bonne Fontaine dépendant de la paroisse de Domjevin, il n’oublie pas que ce lieu béni est sis sur l’emplacement d’un hameau détruit en 1308, Frisonviller qui retient l’attention de l’historien archéologue qui veille en lui.

Il restait accessible à tous, lui qui émanait de ce monde rural qu’il connaissait particulièrement bien, parcourant les environs avec sa “bécane de curé”, n’hésitant pas à s’arrêter pour saluer les gens et parler avec les anciens en mots de patois lorrain qu’il lui arrivait de pratiquer. Ce qui valait cette réflexion: “Il nous comprend, il est de chez nous”. D’autant plus que le curé de campagne s’activait au jardin de son presbytère, taillait sa vigne et s’occupait de ses abeilles à son rucher ! Un personnage universel dans ses compétences, ce qui en étonnait plus d’un, mais qui ne délaissait pas pour autant ses chères études historiques et archéologiques dont il faisait profiter ses paroissiens au cours de causeries de bonne tenue, engendrant un respect admiratif de son auditoire: “Not’ curé, c’est un savant ! ”.

A chaque fois qu’il venait pour y célébrer la Sainte Messe, l’amateur d’art qu’il était éprouvait un sentiment sublime pour l’église Saint Pierre aux liens de Fréménil qui avait le privilège d’abriter un mobilier exceptionnel : la chaire à prêcher en bois sculpté du XVIIIe siècle (1770-1790 ), le remarquable tableau de St Pierre aux liens montant au ciel, rehaussé de glaces biseautées, situé en arrière-plan du maître-autel en marbre galbé et mouluré, surmonté d’un retable et d’un  tabernacle en bois sculpté doré, datant également du XVIIIe siècle.

Un décor admirable et  pourtant inattendu pour une église de campagne. 

Jeanne Livet, mai 2010

Le curé archéologue

Dans les différentes appellations de lieu-dit du village de Fréménil, il en était une qui intriguait énormément notre curé archéologue: c’était “le Camp” situé à l’Est du village, où se trouvait le nouveau cimetière communal depuis 1887 après l’abandon du premier cimetière de l’église. Après une longue étude historique afin de définir l’emplacement d’un éventuel Camp et une demande d’autorisation en bonne et due forme, l’Abbé HATTON décida de prospecter le terrain sous la forme de fouilles.

Avec des moyens restreints et l'utilisation d’un pendule dont il se révélait un expert, avec l'emploi de terrassiers de bonne volonté: Messieurs Lucien CARMENTRE et Georges DURAND, l’Abbé HATTON limita son sondage sur la parcelle 78 (terre cultivable) et la parcelle 79 (cimetière) en retrait de 60 m. environ du CD19A. Sur la parcelle 78 il ne trouva rien d’évident (quelques vestiges de tuiles), cependant que sur la parcelle 79 (cimetière) au droit de la tombe de la famille DIDELOT (concession N° 4) une fouille sous la forme d’un puits lui confirme l’existence d’une construction des temps anciens. Il met à jour des restes de sculpture, des fragments d’une statue en grès assez vraisemblablement un cavalier à l’anguipède. Ladite sculpture fut par la suite remise par ses soins au Musée Lorrain de Nancy. A ses yeux d’historien, il y avait eu à cet emplacement une villa romaine, plus exactement gallo-romaine, construction typique d’une exploitation agricole.

Mais la satisfaction de l’archéologue fut de courte durée, car le propriétaire de la tombe N° 4, Eugène DIDELOT, craignant que les fouilles ne puissent “faire découvrir les pieds de l’Augustine” qui était enterrée là, toute proche, fit venir le Maire, Henri BENOIT (maire de 1930 à 1940) et les gendarmes pour mettre un terme à cette opération.

Fort de son bon droit, autorisation à l’appui, l’Abbé HATTON fit intervenir la Société d’Archéologie Lorraine, la Préfecture.

Le 20 Octobre 1936, le Sous-Préfet représentant de la République, se retrouva dans l’allée du cimetière fréménilois au côté de l’Architecte des Monuments Historiques pour soutenir le curé archéologue. Mais face à l’opposition du Conseil Municipal, les recherches historiques furent abandonnées et le puits garde toujours son secret. Les fouilles furent comblées et tout rentra dans l’ordre.

Et notre curé professeur d’histoire fut muté en fin d’année 1936 à Nancy auprès de l’Evêque Monseigneur FLEURY pour s’occuper en tant que rédacteur, de la revue diocésaine “La Semaine Religieuse”.

Précisons que la sculpture statue du cavalier à l’anguipède remise au Musée Lorrain de Nancy par l’Abbé HATTON avait été reproduite en dessin par une jeune fille de talent Madeleine BLAISE sur la demande de l’archéologue découvreur de manière à garder une trace.

Après le cimetière de Fréménil…

Nous voici le 3 Août 1936, Emile HATTON a 54 ans et se trouve nommé Directeur de La Semaine Religieuse à Nancy auprès de son évêque Monseigneur FLEURY.

Le voilà loin de sa Lorraine champêtre et de son ministère de curé de campagne où il se trouvait bien. Sans aucun doute il regrette de ne pas avoir eu la possibilité de poursuivre ses découvertes archéologiques du cimetière de Fréménil; mais il garde une certitude: il avait raison, en ce lieu il y a bien eu une villa gallo-romaine.

Ses activités rédactionnelles à la Semaine Religieuse lui permettent néanmoins des recherches historiques, des rencontres avec des sommités dans le domaine archéologique. Dès le 7 Janvier 1937, il produit une conférence remarquée à la Faculté de Lettres de Nancy ayant pour thème “Les vestiges gallo-romain de Domjevin “

Emile HATTON présentera au fil des ans de nombreuses études historiques dont:

  • ”Les Soeurs de la Charité Saint Vincent de Paul”
  • Un ouvrage historique sur “La Chartreuse de Bosserville”

Il arrête sa collaboration à La Semaine Religieuse en 1946 soit après 10 ans de son activité rédactionnelle, sans pour autant renoncer à son intérêt pour la recherche historique.

Il se retire à Nancy puis, en fonction des années qui passent et de ses conditions physiques qui évoluent, il consent à prendre une retraite à 73 ans en 1955 au Bas Château d’Essey lès Nancy(Fondation St Vincent de Paul)

On peut supposer que ses meilleurs amis étaient ses documents historiques, ses dossiers de recherches archéologiques qui lui restaient fidèles.

Il quitte le Bas Château pour rejoindre la Maison de Retraite de Prêtres, la Villa Saint Pierre Fourrier à Villers lès Nancy où il décède le 16 Juin 1963 à l’âge de 81 ans.

La cérémonie religieuse d’adieu a eu lieu en l’église Saint Joseph de Nancy.

Emile HATTON, ce curé exceptionnel, repose au cimetière du Sud de Nancy, Tombe N°4- Section 51-Sépulture des prêtres du diocèse de Nancy et Toul.

Qu’il repose en paix.

Jean SPAITE Février 2021

Bibliographie: 

dimanche 24 janvier 2021

A propos de Saint Antoine

  • Nous avons eu l’avantage de vous parler de Saint Antoine, le “Patron des objets perdus” mais aussi le “Patron des vanniers” ces talentueux “ faiseurs de paniers” qui ont pratiqué leur art notamment dans cette vallée de la Vezouze.
    Savez-vous que sur l’Arrondissement de Lunéville, seule la petite église de BURIVILLE se trouve dédicacée à St Antoine, patronage qu’elle partage avec St Basle.
  • Le vénéré St Antoine si souvent appelé à aider à trouver les choses perdues, se voit aussi patronner les papetiers Vosgiens. C’est à RAMBERVILLERS dans le département voisin que se trouvait la papeterie de BADLIEU où une antique statuette du Saint Patron présidait en la place d’honneur à la salle de triage de l’établissement.
    Le Saint ermite est représenté accompagné de son fidèle cochon et tient en sa main droite une crosse particulière, grande canne surmontée d’une traverse, l’ensemble forme la lettre T (Tau). Cet outil était utilisé par les anciens papetiers pour prendre les feuilles de papier humide et les faire sécher sur un fil tendu à usage de séchoir.
    Ainsi les papetiers ont pris pour Saint Patron un personnage utilisant comme eux un outil de papetier.
Statue Saint Antoine Saint Vigor des Monts.jpg, janv. 2021
  • Avec son petit cochon, Saint Antoine s’est vite retrouvé Patron des éleveurs de ces animaux et a vu l’extension de son patronage aux animaux qui nous sont familiers dont les chats et les chiens qui sont bénis en Espagne et en Italie le 17 Janvier, baptisé en nation Romaine “ la journée des éleveurs”.
    Ne soyez pas étonné si la même date est revendiquée comme “Saint Antoine patron des charcutiers”
Statue_de_saint_antoine_et_son_cochon.jpg, fév. 2008
  • On retrouve Saint Antoine comme le patron des fabricants de brosses, des creuseurs de tombes, des militaires de la Légion Etrangère!!
    La liste est certainement incomplète…
    L'ambivalence du Saint dans le domaine du patronage des objets perdus nous est rapportée pour une circonstance bien spéciale. Il arrive que le couple qui s’aimait voit un de ses membres tenter une aventure, s’envoler ailleurs et laisser le ou la partenaire en gros chagrin. On nous a dit que Saint Antoine “Patron des objets perdus” était capable d’arranger les choses.
  • A bon entendeur, Salut !!!...

Jean SPAITE Janvier 2021

lundi 21 septembre 2020

Retour dans le passé : 1916

Nous avons retrouvé dans nos archives une vieille photo datant de la période de la première guerre mondiale nous montrant les communiants, communiantes et renouvelantes dont la cérémonie a eu lieu à Fréménil le 30 Avril 1916.

Il y a douze participants : 3 garçons et 9 filles.

La photographie a été prise devant la maison de Georges DURAND ( 1891-1964), le sonneur de cloches de la paroisse, soit au n° 11 de la Grande Rue.

Communion 1916.jpg, sept. 2020

On peut supposer que pendant cette guerre, l'église Saint Pierre aux liens était rendue indisponible de par les dégâts causés par les bombardements et que la cérémonie de communion solennelle venait de se dérouler dans la maison de Mlle MENGIN située au n° 8 de la Grande Rue (disposition qui a été prise plus tard en 1944- 2ème guerre mondiale- grâce à l’initiative généreuse de Mlle MENGIN (1857-1948) )

Avec l’aide précieuse de Madeleine HOURDIAU (1898-1996) “la mémoire du village”, nous avions pu, au siècle dernier, reconstituer la liste nominative des participants.

Communion 1916 - trombinoscope.jpg, sept. 2020

Nous relevons la mention de “évacuée” pour Alice et Ida BURTIN de Drouville (54370) . Ces deux jeunes filles avaient dû quitter leur petit village de Drouville pour se réfugier à l’abri à Fréménil.

La qualité du tirage sépia qui se trouve altéré par les ans nous permet néanmoins de retrouver les garçons en habit sombre, et brassard blanc au bras gauche, mais les filles en robe blanche de communiante sont malheureusement moins visibles.

En arrière-plan, nous voyons la maison de Georges DURAND dans son aspect de l’époque, qui a été sensiblement modifiée aujourd’hui.

Ancienne maison G.Durand 2020.jpg, sept. 2020

A cette période de guerre, où notre village se trouvait à 5 Km du front, nous relevons que le curé de la paroisse Fréménil-Domjevin était Joseph Dominique Léon MEYER (1872-1925) qui assura son service cultuel local de 1907 à 1925. Etait-ce lui qui a officialisé la cérémonie de communion ou un aumônier militaire desservant le lieu ?

Et malgré cette proximité du front, le village vivait, la 1ère communion avait été célébrée.

La pratique religieuse restait fidèle .

C’était en 1916, il y a plus d'un siècle…

Nous venons de tourner une page d’histoire du village en vous présentant des parents, des grands parents, des arrière grands parents !!!

Jean SPAITE Septembre 2020

samedi 4 janvier 2020

Une souscription pour l'église ?

Une fois de plus, l’Est Républicain du 29/12/2019 nous rapporte le partenariat avec la Fondation du Patrimoine pour les travaux de réfection d’une église. Vous pouvez consulter cet article (réservé aux abonnés)  en cliquant sur ce lien (Valable pendant 30 jours)

En l'occurrence il s’agit de la réfection de l’église Saint Rémy de XEUILLEY (54) qui, après une première souscription il y a deux ans relevant des travaux de remise en état de la toiture de l’édifice, concerne aujourd’hui les travaux de la réfection de l’intérieur de l’église.Soulignons le commentaire éclairé de Mr Michel VICQ, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine (*) qui à cette occasion a rappelé judicieusement l’importance de conserver en état le patrimoine communal pour les générations futures.

signature-de-la-convention-eglise-xeuilley.jpg, janv. 2020

Depuis, ON ATTEND...une réponse à une promesse électorale de Mars 2014.

La solution peut venir de la Fondation du Patrimoine…

A condition de passer à l’action.

(* ) Fondation du Patrimoine, Délégation Régionale de Lorraine
62 Rue de Metz 54000 NANCY
Tel. 03.83.46.86.35.

Jean SPAITE Janvier 2020

lundi 16 décembre 2019

Saint Nicolas, le patron des Lorrains

Saint NICOLAS est le Patron des Lorrains.

Son jour de fête est le 6 Décembre de chaque année, et c’est dans la nuit du 5 au 6 Décembre que le Patron des écoliers vient dans chaque maison apporter des cadeaux aux petits lorrains …. s’ils se sont montrés sages !!!

Par le passé, nous vous avons présenté la fête de Saint Nicolas en la magnifique basilique qui lui est consacrée dans la bonne ville de Saint Nicolas du Port, où une cérémonie religieuse se déroule tous les ans. Voir notre article “ St Nicolas “ du 1er Décembre 2016. 

 Vous pouvez retrouver une vidéo sonore de cet événement rassemblant des milliers de Lorrains où le joyeux cantique est chanté à pleins poumons:

Saint Nicolas, ton crédit d’âge en âge
A fait pleuvoir tes bienfaits souverains
Viens couvre encore de ton doux patronage
Tes vieux amis les enfants des Lorrains.

Pour cette année, nous nous devons de marquer la Saint Nicolas en présentant deux vidéos :

Une première , par une comptine chantée par les enfants :

O grand Saint Nicolas patron des écoliers
Apportez-moi des pommes dans mon petit panier
Je serai toujours sage comme un petit mouton
Je dirai des prières pour avoir des bonbons

Venez, venez Saint Nicolas (Bis)
Venez, venez Saint Nicolas et tralala !

La seconde:   une vidéo du défilé de Saint Nicolas à Nancy sur la place Stanislas, avec la remise des clés de la ville au Saint Patron par le maire de Nancy lui-même.

Ces deux documents apportent le témoignage de la fidèle tradition de la Lorraine envers le saint patron qui fait partie de notre patrimoine.

Bonne Saint Nicolas à tous, petits et grands, et pour nos amis internautes qui, des quatre coins du monde, viennent visiter notre site.

Jean SPAITE   Décembre 2019 

jeudi 2 mai 2019

L'incendie de Notre Dame de Paris... et nous

C’était le 15 Avril 2019, un incendie d’une grande violence a ravagé la cathédrale Notre Dame de Paris causant un véritable désastre. Spontanément la France, et le monde entier participe financièrement à la réparation de ce chantier de reconstruction. Parallèlement, les instances sécuritaires nationales ont évoqué un examen sérieux de l’application des normes de prévention des incendies dans tous les monuments.

Toute proportion gardée, en local, nous ne sommes pas en face d’un monument de l’importance de Notre Dame de Paris , mais pourtant notre église St Pierre aux liens abrite du mobilier classé Monument Historique et mérite une attention particulière.Depuis Février 2014, l’installation du chauffage électrique rayonnant a été réalisé par l’entreprise ALIZON 54540 Badonviller ( montant 4375 Euros HT)

Outre l’installation d’une rampe de radiateur de chauffage de 2000 W supportée par deux équerres métalliques fixées de part et d’autre du couronnement de la chaire à prêcher datant du XVIIIe siècle, classée monument historique, et venant rompre l’esthétisme de l’ensemble sculpté, nous constatons l'existence de trois rampes de chauffage de 2000 W positionnées entre les tableaux peints des stations de chemin de croix dans la proximité immédiate des croix en bois desdits tableaux. Il s’agit-là un risque d’incendie déjà signalé à la DRAC de METZ le 31 Mars 2014..

CheminCroixChauffage_1905.jpg

L’incendie dramatique de Notre Dame de Paris constitue un rappel ,à la vigilance et impose une application scrupuleuse des normes de prévention des incendies.Espérons en une prise en compte rapide du problème par les instances responsables de cette sécurité.

Jean SPAITE   Mai 2019

lundi 25 mars 2019

Les sobriquets

Le Vendredi 23 Juin 2006 nous avions publié un billet concernant l’ouvrage “Le SAINT PATRONAGE, les appellations officielles et les SOBRIQUETS  dans les villages de la Meurthe et Moselle (Arrondissement de Lunéville)“

Cet ouvrage que j'avais édité à compte d'auteur en 1999 nous donne les sobriquets (surnom des habitants) des villages étudiés du secteur Lunévillois. L’étude portait sur 164 communes et nous rappelle l’évolution des noms des villages pour arriver à l’appellation actuelle. Elle nous fait également découvrir les Patronages et dédicaces des paroisses de chaque village. Ce livre  de 248 pages (format 150X210) protégées par une couverture illustrée glacée, participe à la conservation d’un patrimoine régional. Précisons que cet ouvrage avait été présenté au salon du Livre sur la Place de 1999 et qu’il est toujours disponible (voir ci-après). Il n’est pas trop tard pour vous le procurer.

Sobriquet1.jpg

Récemment, nous avons eu la bonne surprise d’être contacté par Mr Christian HERBE qui a réalisé des recherches du même ordre mais uniquement sur les SOBRIQUETS, et son travail couvre par contre un plus grand territoire puisqu’il va chercher les sobriquets en Moselle, en Meurthe et Moselle, en Meuse et dans les Vosges. Travail très important qu’il faut saluer, disponible uniquement sur son site internet en cliquant ici.

Avis donc aux internautes amateurs de l’Histoire de la Lorraine qui seraient intéressés par ces sobriquets à découvrir sur le site annoncé ci-avant.  

PS : Le livre “Etude sur le SAINT PATRONAGE, les appellations officielles et les SOBRIQUETS dans les villages de la Meurthe et Moselle (Arrondissement de Lunéville)“ est disponible chez Mr Jean SPAITE 29 Rue César Franck 54500 VANDOEUVRE  , Prix 15,00 Euros + port 9,00 Euros.

Jean Spaite - Mars 2019

mercredi 23 mai 2018

La basilique de Saint Nicolas de Port

Basilique_Saint_Nicolas_de_Port.jpgL'Est Républicain du 23/03/2018, sous le titre :  "Saint Nicolas de Port, la basilique dans Le Pèlerin", nous signale la parution d'un dossier spécial consacré à 12 lieux exceptionnels situés en France pour comprendre l'art sacré, sous la forme d'un numéro hors série du "Pèlerin".

Parmi ces différents lieux, nous trouvons en bonne place la basilique de Saint Nicolas de Port dédiée au Saint Patron des Lorrains. Elle mérite d'être connue par les habitants de la province.

Ce numéro hors série du "Pèlerin" donne une meilleure connaissance de l'édifice religieux qui, ne l'oublions pas, a bénéficié d'une donation importante permettant la rénovation du célèbre monument depuis les USA grâce à Madame Camille COUE-FRIEDMAN.

Le gros avantage de ce dossier est de présenter de belles photos illustrant des textes sur l'historique de la construction de la basilique, son architecture et ses spécificités. Soulignons la publication d'un plan en 3 dimensions du bâtiment religieux permettant une découverte précise de l'édifice.

Si vous voulez parfaire votre connaissance de la basilique de Saint Nicolas et posséder ce dossier de référence dans votre bibliothèque prenez contact avec votre libraire ou découvrez-le en ligne : Librairie le Pèlerin

Le Pèlerin - Bayard Presse TSA 7008 - 59714  LILLE Cedex 9
12 lieux exceptionnels pour comprendre l'Art Sacré
Prix 7,95 Euros (Port offert)
Format 210x271 - 100 pages.

Pour information, voici les 12 lieux à découvrir dans ce numéro hors-série édité par " Le Pèlerin" :

  • L'oratoire de Théodulphe   à GERMIGNY des Près
  • L'église St Philibert     de TOURNUS
  • L'abbaye cistercienne     de THORONNET
  • L'église St Urbain        de TROYES
  • La basilique St Nicolas   de St NICOLAS de Port
  • L'église St Pierre        d' ASSIER
  • Le monastère des Récollets à SAORGE
  • La basilique de Fourvière  à LYON
  • L'église ND de toute grâce au plateau d'ASSY
  • La Grande mosquée                de PARIS 
  • La cathédrale orthodoxe   de NICE
  • Le temple                 de MONTBELIARD
  • La synagogue              de CAVAILLON 

Jean  SPAITE   Mai 2018

dimanche 6 mai 2018

Le voeu de la Paroisse

Dans le cadre des "incroyables histoires de la Meurthe et Moselle", l'Est Républicain du Dimanche 29 Avril 2018 nous rapporte un événement qui se déroule il y a100 ans à DIEULOUARD (54) ancien site de SCARPONE.

A cette époque, c'est l'abbé Gustave CLANCHÉ qui est le curé du lieu depuis le 15 Août 1908.

L'église de style gothique est dédiée à Saint Sébastien.

Eglise_Dieulouard.jpg

La commune de DIEULOUARD, 2.397 habitants en 1906, située sur la rive gauche de la Moselle, entre NANCY au Sud à 24 Km. et PONT à MOUSSON au Nord à 7 Km., se trouve à proximité du front pendant la guerre 1914-1918. Les batailles qui s'y déroulent, occasionnant des tragédies, se traduisent par une angoisse pour le prêtre Gustave CLANCHÉ qui fait un vœu en promettant de construire un monument en l'honneur de la Vierge si DIEULOUARD est épargnée pendant la guerre.

Dans la nuit du 17 au 18 Février 1918, la commune se trouve la cible d'une attaque aérienne allemande et l'église du lieu reçoit deux torpilles à ailettes, calibre 240 pesant 130 Kg. chacune, qui tombent sur l'édifice en traversant la voûte et, MIRACULEUSEMENT n'éclatent pas. Il aurait suffi qu'une seule bombe éclate pour faire exploser l'église.

Le vœu du curé CLANCHÉ est exaucé.

Dés le lendemain, suivant son engagement, il s'emploie à recueillir les fonds pour réaliser la chapelle monument aux morts Notre Dame des Airs qui domine DIEULOUARD depuis la falaise située au Nord de la commune.

Chapelle_Notre_Dame_des_Airs_Dieulouard.jpg

Les voyageurs empruntant la ligne SNCF NANCY-METZ peuvent voir et saluer la Vierge qui a miraculeusement sauvé l'église du lieu il y a 100 ans.

La statue haute de 3 mètres est un signal pour toute la belle vallée de la Moselle.

Depuis 2016, les torpilles allemandes rendues inoffensives ont été classées en ex-voto et sont conservées dans l'église fixées à 2 piliers de la  nef.

Torpille_eglise_Dieulouard.jpg

Ainsi la chapelle Notre Dame des Airs est le monument aux morts de DIEULOUARD.

Nous ne pouvons que faire un rapprochement avec NOTRE commune FREMENIL, pourtant toute proche du front de Lorraine pendant la guerre 1914-1918 (3 Km. à vol d'oiseau) qui a eu le rôle de 1er village à l'arrière de ce front dont la population restée sur place accueillait les poilus avec générosité, soignant les blessés, abritant les hommes comme le matériel; et dans cette position dangereuse, malgré les bombardements a été relativement préservée.

Le 17 Mars 1918, la paroisse émet le vœu d'élever un calvaire devant le cimetière local si le village est épargné par une fin des hostilités. Ce vœu est exaucé le 11 Novembre de la même année et le calvaire deviendra le monument aux morts de la commune.

Fremenil_Monument_aux_Morts_02.jpgFremenil_Monument_aux_Morts_01.jpg

Ayons une pensée reconnaissante pour ces victimes qui ont donné leur vie pour la Patrie.

Le monument aux morts local constitue un rappel durable de ces tragiques événements. Il mérite le respect.

COMPLEMENT :

Nous avons maintes fois évoqué la présence sur notre commune de deux monuments datant de la guerre 1914-1918, à savoir les blockhaus EST et OUEST.

Ces édifices historiques demandent une mise en valeur précisément au moment du centenaire du premier conflit mondiale que l'on célèbre par ailleurs avec force festivités.  

ICI, on oublie ...  

Le blockhaus OUEST a eu droit à un petit panneau rappelant son existence, mais oubliant une rénovation réalisable pourtant avec un peu de bonne volonté.

A l'EST, l'ouvrage bétonné sombre dans le plus grand oubli, sous une végétation abondante, l'apport déplorable de déchets les plus divers, et...sans réaction de la part des vivants d'aujourd'hui !!  Il mérite d'être sauvé de l'abandon.

Les Poilus, nos aînés, qui de leurs mains, il y a un siècle, ont construits ces ouvrages, appellent "AU SECOURS"...

Et si des bénévoles répondaient à leur appel ?

Des scouts par exemple, ou des jeunes s'attelant à un chantier d'été ?

Pourquoi pas...

Formulons le VOEU, et attendons le MIRACLE...

Jean  SPAITE  Mai 2018

mercredi 2 mai 2018

Au temps des Terrettes

CrecelleSous le titre "Les bruands renouent avec la tradition", l'Est Républicain du 05/04/2018 nous rapporte qu'à BENNEY (54), les jours précédents Pâques les cloches de l'église étant parties à ROME ont été remplacées par "les bruands" autre nom des crécelles. La tradition est ainsi respectée avec fidélité. Rendons hommage aux gens de BENNEY, petits et grands, qui perpétuent cette coutume pascale.

On ne peut que regretter que chez nous, "les terrettes se sont tues" depuis 2011.  

Voir nos articles :

Il suffirait sans doute d'un peu de bonne volonté pour entraîner la population jeune (qui est ici importante) à renouer avec la tradition.

"Si seulement Les terrettes pouvaient ne plus rester muettes".

Jean SPAITE  Avril 2018  

lundi 13 novembre 2017

Première messe à Fréménil par le Père Clément Calvin YON

cureYon171022.jpgLe Samedi 11 Novembre 2017 une cérémonie religieuse s'est déroulée à Fréménil en l'église St Pierre aux liens, présidée par le nouveau prêtre Clément Calvin YON de la paroisse St François du Blamontois.

Pour notre petite église il s'agissait de la première messe en notre clocher depuis le départ en retraite du Père Claude HUMBERT et avec un cérémonial tout particulier puisqu'il s'agissait également de l'anniversaire de l'armistice de la première guerre mondiale.

L'Association des Anciens Combattants du Secteur du Blamontois avait présenté une délégation d'anciens combattants et médaillés militaires accompagnée de cinq porte-drapeaux.  Ce rappel patriotique a permis d'évoquer avec émotion le sacrifice de la génération qui nous a précédé et à qui nous devons être reconnaissant de pouvoir vivre en Paix aujourd'hui, même s'il a fallu affronter un second conflit mondial pour obtenir enfin une Paix durable. A 11H.11 exactement, les cloches de notre église ont salué ce jour historique dans un concert sonore auquel se sont joints en écho les clochers des alentours. Une belle façon de souligner cette commémoration inscrite dans l'Histoire de Notre France en lettres d'or mais également en lettres du sang des nombreuses victimes de ce conflit.

Rappelons que le Père Clément Calvin YON est né en 1976 à DOUALA au CAMEROUN et a été ordonné prêtre en 2013 à ADZOPE en COTE d'Ivoire. Le nouveau curé chargé du secteur du Blamontois, âgé de 41 ans, poursuit également ses études de droit canonique à l'Université Catholique de STRASBOURG. 

Il a reçu un accueil chaleureux de la part de ses paroissiens fréménilois, même si ce jour-là, le temps était particulièrement pluvieux.

Jean  SPAITE   Novembre 2017

Crédit photographique : Est Républicain du 26 Octobre 2017 - Installation du nouveau curé en l'église de Blâmont.

jeudi 26 octobre 2017

Départ en retraite de l'Abbé Claude Humbert

Cure_Humbert.jpgCuré de BLAMONT depuis 2006, l'Abbé Claude HUMBERT assurait la desserte de notre petite église "Saint Pierre aux liens" de FREMENIL et avait attiré immédiatement la sympathie des paroissiens. Il avait succédé à l'Abbé Charles BAILLY admis à prendre sa retraite et contraint a être hospitalisé.

Claude HUMBERT connaissait bien la région du Blamontois car il était né le 2 Septembre 1947 à BACCARAT. Après être entré dans la vie active à la célèbre cristallerie de BACCARAT, il reçoit l'appel de Dieu et il se dirige vers le sacerdoce.

Ordonné prêtre en 1980 à l'âge de 33 ans, on le retrouve en 1991 curé de JOLIVET à l'âge de 44 ans, en 2006 curé de BLAMONT à l'âge de 59 ans avec la desserte de plus de 20 clochers.

Il restera à BLAMONT jusque fin Octobre 2017, soit pendant 11 années pour prendre sa retraite avec l'accord de ses supérieurs à l'âge de 70 ans pour raison de santé.  Il résidera désormais à DENEUVRE à côté de BACCARAT sa ville natale. Nous lui souhaitons une bonne retraite et surtout une bonne santé.

L'Abbé Claude HUMBERT est remplacé par l'Abbé Clément Calvin YON auquel nous souhaitons la bienvenue.

Jean SPAITE   Octobre 2017

Crédit photographique : La photo de l'Abbé Humbert provient du site "Jolivet, petit village lorrain"

dimanche 25 juin 2017

Décés de l'abbé Charles Bailly

Cure_Bailly.jpgNotre église est en deuil : L'abbé Charles BAILLY nous a quittés.

Pendant 32 ans il a fait partie des personnages marquants de notre commune. Le curé du village, c'était lui.

Charles BAILLY est né le 17 Février 1926 à EINVAUX (54) petite commune proche de BAYON dans le Saintois. C'est en 1951 qu'il est ordonné prêtre et vicaire à TOUL. Il exercera successivement à BRIN sur SEILLE puis à BELLEAU pour arriver le 17 Juillet 1977 à la cure de DOMJEVIN où il restera jusque fin Décembre 2009.

Formé à la Communauté du PRADO, il devient aumônier des mouvements d'action catholique en monde rural pour le Lunévillois (ACE,MRJC,CMR). Il occupe le presbytère de DOMJEVIN avec ses deux soeurs Marthe et Cécile, et va se dévouer sans compter à ses paroissiens de six villages environnants.

Exemple de charité, il accueille en son foyer deux jeunes fragilisés par la vie dont il assure l'éducation complète avec générosité. D'un contact très simple et d'une grande bonté, il savait se mettre à la portée des gens dont beaucoup l'appelait par son prénom. Jusqu'au bout, il se voudra au service des autres.

C'est en Décembre 2009, à l'âge de 83 ans, qu'il accepte de prendre sa retraite, car il est contraint d'être hospitalisé.  A partir de 2010, sa vie va se poursuivre à la maison de retraite médicalisée de CIREY sur VEZOUZE où il continue son ministère de prêtre, mais d'une manière limitée due à sa condition physique et à son âge.  Très souvent, il s'informe de ses anciens paroissiens et de leur devenir. De leur côté, ceux-ci ne l'oublie pas.

C'est avec tristesse qu'ils ont appris le décés de l'Abbé Charles BAILLY le 9 Juin 2017 à l'âge de 91 ans.

Ses obséques ont été célébrées le 13 Juin 2017 en l'église de DOMJEVIN qui lui était si familière devant une nombreuse assistance.  Il repose au cimetière du Sud de NANCY dans le secteur réservé aux prêtres défunts du diocèse.

Ayons une pensée émue pour ce prêtre, homme de Dieu, qui s'est tant dévoué pour ses frères les hommes.

Jean  SPAITE   Juin 2017

dimanche 21 mai 2017

Les vitraux de l'église

Nous avons eu l'occasion d'évoquer l'histoire de notre église Saint Pierre aux liens. (voir nos articles "Notre Eglise" et "Eglise , présentation générale")

Nous avons détaillé les descriptions du tableau exceptionnel de St Pierre, du maître-autel ainsi que de la splendide chaire à prêcher du XVIIIe siècle, classés monuments historiques. Mais il est bon de découvrir les vitraux qui habillent les baies latérales à ouverture romaine en plein cintre.

Ces différentes œuvres d'art sont le fruit du travail du peintre-verrier lorrain BENOIT.  Les vitraux actuels datent d'après la seconde guerre mondiale, car les bombardements allemands des 6, 7 et 8 Novembre 1944 sur le quartier centre du village, même s'ils n'ont pas touchés directement l'église, ont occasionnés la destruction totale des vitraux existants par déflagration.

Déjà après la première guerre mondiale, l'ensemble des vitraux de l'église après destruction avaient fait l'objet d'une reconstruction que l'on peut situer vers 1920.  On peut constater qu'entre les deux conflits, la durée de vie des vitraux aura été à peine d'un quart de siècle.

Pour l'histoire locale, rappelons qu'après le second conflit, la rentrée des habitants, qui avaient été évacués de force par l'armée allemande, ont pu retourner à leurs maisons très endommagées par les bombardements et les pillages. La pauvre église encore debout était vouée aux courants d'air avec ses fenêtres démunies de vitraux. Un nettoyage de grande ampleur avait été nécessaire. La commune, propriétaire des lieux, a demandé les dommages de guerre au gouvernement pour réparer les dégâts.

Souvenons-nous que pendant cette période où le bâtiment cultuel n'était pas disponible, Mlle Marie-Elisabeth-Anna MENGIN avait créé dans son grenier une chapelle provisoire pour permettre les célébrations habituelles.

Rappelons que les vitraux dans une église viennent équiper les fenêtres, plus exactement les baies, apportant l'éclairage naturel à l'intérieur de l'édifice. Outre ce rôle d'éclairage, le vitrage constitue un isolement contre le froid notamment; mais le vitrage est aussi un support au dessin coloré qui peut se résumer à des motifs symboliques mais surtout en une page d'histoire divine ou du saint patronage du lieu. C'est une façon simplifiée de faire connaître, loin des longs discours, la vie d'un saint.  C'est un livre d'images à la portée de tous.

Vitraux_Eglise_Fremenil_Schema_descriptif.jpg
Découvrons plus en détail les vitraux de notre église.

Les vitraux avec illustration de personnages sont situés de part et d'autre du choeur:

  • Baie latérale Côté EST :
    Le vitrail très en couleur évoquant "La Remise des clefs à St Pierre", d'une manière solennelle avec deux personnages dont St Pierre acceptant la charge de son nouveau rôle de Chef de l’Église terrestre.
  • Baie latérale Côté OUEST :
    Nous trouvons le tableau "St Pierre est libéré de ses chaînes" avec deux personnages : St Pierre et l'ange libérateur dans un décor évocateur de chaînes et de liens. Les liens représentent les deux chaînes dont St Pierre est chargé : celle de JERUSALEM apportée à ROME, et celle de ROME dans la prison MAMERTINE où St Pierre se trouvait. Quand on les rapprocha l'une de l'autre, les deux chaînes se soudèrent miraculeusement. On trouve-là le symbole de l'union intime qui soude JERUSALEM où le Christ a vécu sa passion, et ROME siège du premier Chef de l’Église : St Pierre.

Vitrail_Remise_des_clefs_a_Saint_Pierre.jpg

Vitrail_Remise_Saint_Pierre_libere_de_ses_liens.jpg

Les vitraux avec motifs éclairent la nef au nombre total de six baies latérales (3 baies côté EST, 3 baies côté OUEST).

En entrant dans la nef depuis le porche d'entrée du clocher, nous trouvons côté EST les vitraux à motifs 1,2 et 3.

  1. Le pélican-            Le pélican qui déploie ses ailes pour protéger les siens.
  2. Le pain de vie-        Rappel de la multiplication des pains. On retrouve les pains dans une corbeille ainsi que des poissons.
  3. L'agneau -             Symbole de l'agneau pascal.
    En reprenant le chemin inverse dans la nef vers le clocher, nous trouvons côté OUEST les vitraux à motifs 4,5 et 6.
  4. La croix-              Symbole de la paix et de l'alpha et oméga: le début et la fin des temps.
  5. Le calice et l'hostie- Symbole de la cène du Jeudi Saint, de l'eucharistie.
  6. Le vaisseau-           Symbole du vaisseau de l'église du Christ voguant sur les eaux. Référence à la devise "Fluctuat nec nergitur" (Je flotte mais ne coule pas.)

Vitrail_1_Le_Pelican.jpg

Vitrail_2_Le_Pain_de_vie.jpg

Vitrail_3_L_agneau.jpg

Vitrail_4_La_Croix.jpg

Vitrail_5_Le_Calice_et_l_Hostie.jpg

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L'examen détaillé de l'ensemble de ces vitraux nous amène a une découverte artistique précieuse de l'histoire de l'église peu connue de ses visiteurs. On ne doit pas ignorer cette richesse de l'art du vitrail présente dans notre église locale. Notons également que pour la protection de chaque vitrail proprement dit, une baie vitrée vient la doubler en extérieur, ainsi qu'un panneau grillagé en métal contre les méfaits de jets de projectiles.      

Rappelons que les vitraux des églises de notre région du Lunévillois ont souvent été renouvelés après la période du conflit 1939-1945 par suite des destructions. C'est ainsi que les peintres verriers lorrains ont été mis à contribution pour leur talent.  En différentes églises nous retrouvons des noms célèbres dans ce domaine bien spécial des artisans d'art du vitrail :  J. BENOIT,  JANIN,  BASSINOT,    Peintres Verriers à Nancy.

En découvrant les vitraux peu connus de notre église locale, il était bon de rappeler les noms de ces artistes qui ont réalisé un éclairage coloré de ces lieux de culte de notre région. C'est avec respect que je salue leur talent.

Jean  SPAITE   Mai 2017

jeudi 16 mars 2017

Soeur Marie Saint François, fidèle à son église

Soeur_Benoit_01.jpg Les anciens du village l'ont connue sous le nom de Madeleine BENOIT. Elle a passé toute son enfance à FREMENIL. Elle aimait beaucoup son village et particulièrement son église où elle avait eu la révélation de sa vocation religieuse. Oui, elle le savait, elle serait "Chère Sœur".

Elle quitte son village en 1951 à l'âge de 39 ans pour entrer au couvent de la Visitation à NANCY situé à la Cure d'Air Saint Antoine qui domine toute l'agglomération avec une vue magnifique sur les tours de la basilique de Saint Nicolas du Port et, à l'horizon, la ligne bleue des Vosges. Dans son livre de prières elle a précieusement rangé quelques photos de l'église de son enfance. Que de fois elle les a regardé, et elle a prié pour son village, pour son église.

En 1989 le couvent de la Visitation de NANCY quitte la Cure d'Air Saint Antoine pour se regrouper avec les Sœurs de la Visitation Sainte Marie dont le monastère se trouve au bord du lac Léman à THONON les Bains (74200 Haute Savoie). Soeur Marie Saint François au fil des ans va poursuivre sa vie religieuse faite de prière et de travail. Malgré la distance elle n'oublie pas sa Lorraine natale et retrouve avec émotion les photos de son église de FREMENIL.

C'est en 1995 qu'elle décède à l'âge de 89 ans. Elle est inhumée avec ses consœurs au cimetière du couvent.

Nous avons le privilège de conserver les photographies si souvent contemplées par Madeleine BENOIT, Sœur Marie Saint François de la Visitation, toujours en pensée avec son village, avec son église. C'est une bénédiction de vous faire partager ces documents souvenirs exceptionnels.

EgliseFremenilSoeurMarie01.jpgEgliseFremenilSoeurMarie02.jpgEgliseFremenilSoeurMarie03.jpg

EgliseFremenilSoeurMarie04.jpg

Ayons une pensée émue pour cette figure chrétienne, originaire de chez nous.

      PRIERE :

      Puisque le monde d'ici bas ne bouge pas
      concernant les travaux de rénovation de notre église,
      adressons-nous au-delà.
      Demandons humblement à "la petite Chère Sœur de chez nous",
      elle qui aimait tant la petite église de notre village,
      d'intervenir pour qu'ENFIN soit réalisée
      la remise en état du lieu.

      Pour mémoire, rappelons que cela concerne la toiture,
      les murs extérieurs et intérieurs, les trous et fissures au plafond,
      les réparations de la chaire à prêcher XVIIIe siècle ainsi
      que le tableau de St Pierre classés MH,
      le hall d'entrée sous le clocher,
      sans compter les multiples dégradations du local d'étage au dessus de la sacristie,
      la réfection des enduits extérieurs du clocher
      comme du reste de l'édifice communal.
      D'avance MERCI,
      AMEN.

 NOTA :
  1) Remercions Mme Annie HANRIAT (née BENOIT) de Pont à Mousson qui a eu la gentillesse de nous procurer les documents photos illustrant cet article.
 
  2) Voir également sur notre site les articles suivants:


Jean Spaite - Mars 2017

jeudi 23 février 2017

Le calvaire de l'église a fait peau neuve

CalvaireFremenil2017_01.jpg

Ca y est ! Ils l'ont fait !

C'est le Jeudi 16 Février 2017 que les ouvriers de l'équipe intercommunale ont procédé au nettoyage du calvaire de l'église dont la partie supérieure attendait une intervention bienvenue.

Certes, un premier travail avait été effectué manuellement par brossage en Mars 2016, concernant le socle de base et le fût du monument comprenant la Piéta sculptée "Vierge de Pitié" associée à la croix, unique exemple du canton de Blâmont. La croix latine nécessitant l'emploi d'une grande échelle était en attente de traitement.

La récente phase de travaux a été réalisée par l'utilisation d'un Karcher qui a repris la totalité de l'édifice mémoriel. On peut dire que le calvaire de l'église a fait peau neuve. Mais il laisse apparaître aujourd'hui dans la partie supérieure , des détériorations évidentes qu'il conviendra de traiter par un délicat colmatage pour assurer une bonne conservation de ce monument historique datant de 1705. Soyons vigilants pour nous assurer que cet ultime travail soit réalisé. 

A l'occasion de cette phase de remise en état, le Karcher a été opérationnel aussi pour nettoyer les marches de l'escalier d'entrée  de l'édifice religieux rendant plus propre l’accès à l'église.

CalvaireFremenil2017_02.jpgCalvaireFremenil2017_03.jpg
Voilà du bon travail qui cadre parfaitement avec l'embellissement de notre village.

Jean  SPAITE   Février 2017

NOTA:  Voir aussi nos articles : 

jeudi 1 décembre 2016

Saint Nicolas

SaintNicolasImageEpinal.jpgLe 6 Décembre de chaque année, nous fêtons la St Nicolas, le Saint Patron des Lorrains.
Nous avons en mémoire la comptine enfantine chantée bruyamment par les filles :

Saint Nicolas mon bon patron
Apporte-nous des macarons
Des dentelles pour les demoiselles
Des coups d'bâton pour les garçons !


Certes des dentelles pour les coquettes, mais aussi des mirabelles pour les gourmandes !
Et les garçons avaient toujours droit aux coups de bâton, les vilains, les pas gentils !!
Au fil des ans, ils deviennent grands les garçons, ils deviennent gentils et les filles alors les aiment, les garçons. O miracle de St Nicolas, le patron des fiancés !!!

Beaucoup plus sérieux, sacré, est le cantique chanté en la basilique de St Nicolas de Port en l'honneur du Bon St Nicolas le jour de sa fête. Vous pourrez vivre en direct si vous assistez à la procession avec le millier de Lorrains qui s'y sont rassemblés. A chaque reprise du refrain du cantique vous lèverez votre cierge, vous porterez vers le Ciel la flamme à la gloire du Saint Patron des Lorrains en chantant en chœur " St Nicolas ton crédit d'âge en âge..." A ce moment vous vous sentirez vraiment LORRAIN. 
ProcessionSaintNicolas.jpg

Le célèbre cantique est riche de 30 couplets.

Nous vous proposons les paroles du refrain qui, j'en suis sûr, vous fera revivre vos émotions de Lorrain, et (seulement ) trois couplets.

Bonne Fête de Saint Nicolas à tous.

Jean Spaite - Décembre 2016

Cantique de SAINT NICOLAS.
 
Refrain:
          St Nicolas ton crédit d'âge en âge
          A fait pleuvoir tes bienfaits souverains
          Viens couvre encore de ton doux patronage
          Tes vieux amis les enfants des lorrains.

Couplets:
      
          De tes bienfaits célébrons la mémoire
          Nous voulons tous à jamais te bénir
          Ce sanctuaire est empreint de ta gloire
          Il en redit l'immortel souvenir.


          O Saint Patron en tous lieux on t’honore
          Tu sais du Ciel apaiser le courroux
          Sur l'océan le matelot t'implore
          Et le captif te supplie à genoux.

          Viens nous bénir de ta main paternelle
          Garde en nos cœurs le dépôt de la foi
          Pour mériter la couronne éternelle
          O Saint Patron nous espérons en Toi.

Et pour ceux qui veulent voir et entendre cet hymne à Saint-Nicolas, voici un lien youtube (Mais vous en trouverez plein d'autres)

Crédit photographique :

La photo de la procession de Saint Nicolas provient du site La Lorraine d'Hier et d'Aujourd'hui

La gravure de Saint Nicolas est une Image d'Epinal

dimanche 30 octobre 2016

La JAC (Jeunesse Agricole Catholique) dans notre Lorraine

Sigle_JAC.jpgEn 1929 est né le mouvement JAC (Jeunesse Agricole Catholique) se donnant comme objectif l'union des jeunes catholiques en monde paysan qui, en ces années de première moitié du XXème siècle représentait une part importante de la population totale du pays (53,7 % en 1921 et 48 % en 1936). Pour information notons qu'en 1846 76 % de la population française était majoritairement rurale soit les 3/4 de la population totale et, en 1990 nous arrivons à un taux de 25,9 % soit le 1/4 de la population totale. En 2015, ce chiffre atteint à peine les 20 %. (Données Banque Mondiale)

Dans notre village à cette époque du siècle précédent, ils étaient nombreux garçons et filles a adhérer à ce mouvement catholique nouvellement créé qui touchait une génération de 18 à 36 ans. Les activités de la JAC visaient à l'information des jeunes dans leur métier avec la découverte de méthodes de culture, l'équipement agraire avec le modernisme à venir, la gestion des exploitations. Tout cela dans un esprit de fraternité catholique, de coopération et d'exigence du respect d'une profession menacée déjà par l'exode rurale.

C'est dans le village de MAIXE (54) à 7,5 Km au Nord-Ouest de LUNEVILLE et à 30 Km de NANCY que Charles JACQUES voit le jour le 16 Février 1900 dans une famille lorraine faisant partie du monde agricole. Il était d'une santé fragile et décide très tôt devenir prêtre. Il est ordonné le 12 Juillet 1925 à l'âge de 25 ans, le 22 Août de cette même année il est nommé vicaire à Ste Jeanne d'Arc à LUNEVILLE et le 12 Août 1926 il est désigné sous-directeur des Oeuvres Agricoles compte tenu de ses précieuses connaissances et de ses orientations du monde paysan.

Très sensible à la situation de la jeunesse dans un environnement rural qu'il connaît bien il décide de créer un mouvement d'inspiration religieuse pour épauler cette génération. Il va l'appeler JAC (Jeunesse Agricole Catholique) en jeu de mot avec son nom propre JACQUES. La JAC va rencontrer un succès certain dans nos villages lorrains à une époque où la pratique religieuse était particulièrement importante. C'était l'époque des Jacistes et des Semeuses qui tenaient tant à coeur de son fondateur. L'Abbé JACQUES va se dépenser sans compter pour cette jeunesse agricole qui lui est contemporaine.

"C'était un chef et un entraîneur. Quand on l'avait trouvé une fois sur sa route, on ne pouvait plus le quitter". ("En avant" - Mai 1939)

Il devient le premier aumonier diocésain de la JAC et cumule les fonctions dans les mouvements mutualistes :

  • Secrétaire général de l'ULSA (Union Lorraine des Syndicats Agricoles, présidé à l'époque par le Colonel LYAUTEY.
  • Secrétaire de la Caisse Lorraine d'Assurances Mutuelles Incendies.
  • Président de la Mutualité des Familles Lorraines.

Par ses talents littéraires on le retrouve, sous le pseudonyme de Jean DEMAY, écrivant des nouvelles paysannes (L'Oncle Alfred). Il publie un livre sur l'origine de la JAC en Meurthe et Moselle "Pour que la terre ne meure pas", et sous le titre "Les Heures Paysannes" il présente en 1933 un cycle sur la crise morale de l'agriculture.

Avec une vie hyper active, malgré une santé délicate, l'Abbé JACQUES remplit sa mission auprès d'un monde paysan qui aspire a être épaulé dans l'incertitude de l'avenir. Quelle belle figure que ce prêtre plein de dévouement qui s'éteint pieusement le 17 Mai 1939 à l'âge de 39 ans dans son village natal de MAIXE.
"Il vit venir la mort et l'attendit dans la paix de son coeur" (Sagesse).
Ne l'oublions pas.

Charles_Jacques.jpg
In fine, citons un extrait de ses propres écrits "Un mouvement de jeunesse paysanne" :

"Travailleurs aux mains calleuses, chrétiens à la foi simple et forte, saintes au sourire si doux, du haut du Paradis où vous avez trouvé la juste récompense de vos sacrifices obscurs et de vos vertus sublimes, priez pour vos fils et vos filles. Priez pour que la jeunesse paysanne qui monte à la vie, soit digne de continuer votre labeur et de remplir la noble mission qui lui est confiée : celle de garder au Christ"
"la belle France et la vaillante race française."   Abbé Charles JACQUES 1900-1939  Prêtre fondateur de la JAC.

Vous pouvez retrouver la tombe de l'Abbé JACQUES au cimetière communal de MAIXE.  Qu'il repose en Paix.

Jean SPAITE    Octobre 2016


NOTA:
  1. La JAC à partir de 1963 a été reprise par le MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne)
  2. La Lorraine peut-elle être qualifiée de terre de vocations des mouvements de jeunesse chrètienne ?
    Rappelons qu'un enfant du Toulois a consacré sa vie aux jeunes travailleurs. Il s'agit de Georges GUERIN né à ECROUVES-GRANDMENIL (54) le 24 Octobre 1891, ordonné prêtre le 29 Juin 1925. Il est le fondateur de la JOC française en 1927 (Jeunesse Ouvrière Catholique).
    "La vie d'un jeune travailleur vaut plus que tout l'or du monde"
    L'Abbé Georges GUERIN est décédé le 15 Mars 1972 à l'âge de 80 ans.

Tombe_Charles_Jacques.jpg

lundi 15 août 2016

La croix près de l'église

Dans notre commune, on relève la présence de trois calvaires.

Le plus ancien, c'est "la Croix près de l'Eglise" qui date de 1705. C'est au cimetière actuel que l'on trouve les deux autres calvaires, à savoir "la Croix devant le Cimetière" qui est aussi le monument aux morts de la commune érigé en 1918,comme suite au voeu pieu de la paroisse de Fréménil, et "la Croix du Cimetière" proprement dit qui, située contre le mur Nord de la nécropole, présente une haute stature de pierre datant de la construction de la-dite nécropole en 1887.

Nous avons eu l'occasion de vous informer dans un précédent article de la rénovation complète de l'entrée de l'église ( voir les Nouvelles de Novembre 2015 : "Le portail de notre église vient de faire l'objet de travaux"). A quelques mètres du portail remis à neuf, se dresse le calvaire près de l'église dont la façade est dirigée vers la rue qui passe à ses pieds.
Eglise2014_03.jpg
Le monument est encastré dans le mur soutenant l'ancien cimetière qui entourait l'église jusqu'en 1887, date de l'ouverture du nouveau lieu de repos situé sur la route d'Ogéviller.  La partie basse encastrée qui constitue le socle de 1,05 m. de hauteur présente un cadre en grès gris dont les inscriptions portent des traces de martelage rendant la lecture impossible. La révolution a-t-elle marquée son passage ? (voir l'article "Notre église").

Le socle-même de ce monument est surmonté d'un fût de section carrée d'une hauteur de 2,00 m. dont la partie inférieure est ornée d'une Piéta sculptée en haut-relief de 0,80 m. de haut. La partie supérieure du fût vertical est ornée d'une palmette renversée sculptée sur chaque face. Un croisillon en croix latine de 1,20 m. de haut coiffe le fût vertical. Caché depuis si longtemps, on découvre aujourd'hui un motif circulaire au centre du croisillon. L'ensemble (fût + croix latine) mesure une hauteur de 3,20 m..La hauteur totale en comprenant le socle s'élève à 4,25 m. Sur le fût on relève les inscriptions "[R]equiescant in Pace-Amen-1705" (Traduction: Qu'ils reposent en Paix - Ainsi soit-il-1705). Des réparations cimentées apparaissent en plusieurs endroits traduisant des impacts, voire des brisures, conséquences des guerres.
Croix_Fremenil_Schema.jpg
L'ensemble, usé par les intempéries, recouvert d'une couche de mousse bien accrochée à la pierre, a nécessité un brossage long et énergique. Une attention toute spéciale a été accordée à la statue de la Piéta nous présentant la Sainte Vierge Marie soutenant son fils Jésus Christ. Rappelons que les "Vierges de Pitié" associées à une croix sont rares en Meurthe-et-Moselle, et la Piéta de Fréménil est l'unique exemple du canton de Blâmont. Raison éminente pour en assurer la préservation.

La remise en état du calvaire de Fréménil mérite d'être soulignée et doit inviter à poursuivre la rénovation du bâtiment cultuel tout proche qui attend de nombreuses interventions à venir.


Jean SPAITE   Avril 2016

Complément :

Eglise_Calvaire_1608_1.jpgEglise_Calvaire_1608_2.jpg

Nous avions réalisé le texte ci-avant en Avril 2016 au terme du travail conséquent de rénovation du socle et du fût du calvaire et comportant notamment la fixation d'une ferrure neuve reliant le fût au socle en assurant ainsi la sécurité du monument. Ce travail s'est déroulé en Mars 2016. Il restait à effectuer le travail de remise en état de la croix latine reposant sur le fût. L'exécution de cette étape finale nécessitait donc un travail en hauteur avec l'aide d'une grande échelle.

A ce jour, à notre grand regret, soit depuis cinq mois d'attente, cette phase terminale n'a pas eu lieu.

Espérons en une réalisation prochaine pour parfaire la rénovation de ce monument qui relève du patrimoine local.

Jean SPAITE   Août  2016

vendredi 22 avril 2016

Des pèlerinages...

Jakobs_Brueder-1568.pngOn se souvient qu'après la seconde guerre mondiale, la paix revenue, un groupe de Fréméniloises avait fait le pèlerinage à pied depuis notre village jusqu'à Notre Dame de Bonsecours à NANCY
Il y a quelques années, la presse régionale nous avait présenté Monsieur Claude ROBERT maire de la commune de VANDIERES (54121) qui avait réalisé la longue route du pèlerinage de Saint Jacques de COMPOSTELLE (Espagne) depuis la Lorraine.

Dans un monde où les Pèlerinages apparaissent souvent comme des exceptions, nous vous informons des événements suivants qui peuvent intéresser des marcheurs ( et aussi des croyants ) dans une ambiance de fraternité qui vous laissera un souvenir marquant.

  • 8 Mai 2016  -  38ème pélerinage de DOMREMY à VAUCOULEURS.
    Départ 8 H.30 devant l'église de DOMREMY.
    Bivouac la veille sur le plateau de Beauregard à MAXEY s/ Meuse.
    Organisation : Association "Pélerins de Lorraine".
  • 13,14 et 15 Mai 2016 - 32 ans de marche sur les routes du Pélerinage de chrétienté de PARIS à CHARTRES
    Organisation : Le Chapitre de Saint Sigisbert.
  • 15 Mai 2016          - Petit Pélerinage de LANEUVELOTTE à Saint NICOLAS de PORT pour la Saint Nicolas d'été.
    Départ 9 H. 30 au TREMBLOIS.
    Organisation : Jean-Marie CUNY Le Tremblois 54280 LANEUVELOTTE
    Contact : jmcuny@hotmail.fr

Voilà donc une invitation à prendre la route en marchant en compagnonnage.  Comme le disait au siècle passé Madeleine HOURDIAU la mémoire du village :  "Allez-y z'afants, allez-y don' tant qu'vous pouvez marcher, nem don ! "

Complément :Au moment d'éditer ce texte sur les Pèlerinages, on m'informe de ne pas oublier le Petit Pèlerinage de SIONVILLER à Notre Dame de la Bonne Fontaine à DOMJEVIN pour le 15 Aout. Discret, modeste, mais un exemple dans sa fidélité, il regroupe une dizaine de pèlerins qui, depuis de nombreuses années, marchent sur une distance de 19 Km. en parcourant un décor champêtre, évitant le plus possible les routes à grande circulation.
                        Renseignements : Gérard DARNOIS Auberge La Lorraine Buissonnière 5 Route de Croismare 54300 SIONVILLER
Le groupe de pèlerins de SIONVILLER ne demande qu'a s'étoffer pour parcourir ce cheminement marial qui mérite d'être connu.

BON PELERINAGE à TOUS.

Jean SPAITE      Avril 2016    

Crédit photographique : Wikimedia

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