L’état de santé de votre rédacteur en est la cause.
Et pourtant lui-même visite souvent le site et il constate que ce dernier n’est pas délaissé.
Si au quotidien nous avons actuellement 10 visites de moyenne, notre coeur a bondi le Samedi 16 Avril , Samedi-Saint veille du jour de Pâques Dimanche 17 Avril, qui affichait 54 visites au total.
L’examen de ce score annonçait 51 visites consacrées spécialement aux “Térettes de Fréménil”. Rappelez-vous ces sympathiques jeunes armés de crécelles bruyantes, appelées aussi régionalement “térettes”, et qui parcouraient les rues du village pour annoncer les angélus depuis le Jeudi-saint jusqu’au Samedi-saint, jour sacré pour la jeunesse qui recevait dans l’après-midi les oeufs,bonbons et chocolat relevant de leurs services au cours de la semaine pascale.
S’il nous faut constater que depuis 10 ans “les térettes sont muettes” (article du 14/4/2012) nous sommes surpris par l'intérêt soudain signalé en cette année pour ce service à la fois religieux et folklorique qui a marqué notre région lorraine ainsi que toutes les provinces nationales dans un passé récent.
Serait-ce une résurrection de ce service ?
Ou sommes-nous en constat d’une recherche historique dont l’absence est pleine de regrets ?
L’examen du journal des visites de ce Samedi 16 Avril tout proche nous révèle des sollicitations des quatre coins de l’hexagone, mais aussi de pays étrangers comme les USA (Visalia), l’Irlande, la Suisse, la Chine et le Luxembourg (Esch s/ Alzette).
Les visiteurs de notre région lorraine traduisent un besoin de retrouver ces Térettes qui nous manquent aujourd’hui car elles faisaient partie de notre vie.
Un grand merci à tous nos visiteurs à la recherche de l’histoire, des monuments, des personnages à découvrir, des guerres, du patois lorrain, et même des trains…
RAPIEUTER —> Rassembler, ramasser, réunir des personnes
Une QUÉZOTTE —> Une personne rapporteuse, cancanière, qui répand des histoires.
Une CRUCHE —> ° Une carafe d’eau ° Une fille pas délurée
QUIBOULER —> Renverser, mettre par terre
Une FEULNOTTE —> Une petite fenêtre
Une AGASSE —> Une pie
Une ARROSOTTE —> ° Un arrosoir ° Une petite averse ° Un apéritif (léger)
Le BAS-BEURRE ( ou le Bat-Beurre) —> La baratte
BAQUESSER (ou Boquesser) —> Boiter, traîner la jambe
Une BONJOTTE (ou une Bongeotte) —> Un panier à deux anses, une petite corbeille.
Une LÉCHOTTE —> Une tranche très fine. “Donnes-moi une léchotte de gruyère
Un MEIX —> Un jardin
Le MÉTON —> Lait caillé qui sert à faire la Cancoillotte.
INDOLENT (ENTE) —> Adjectif : Peu utilisé dans la langue courante, mais toujours présent dans la langue régionale. Mou, flemmard, paresseux, lent, évite tout effort.
Voici une série d’expressions typiquement lorraines :
MAJEUNEZ-VO ou Mageunez-vo ---> Expression courante Traduction : Imaginez-vous.
V’LA T’Y PAS ---> Expression typiquement lorraine---> “Voilà t’y pas” Voilà = Vois là ---> Regarde là, à cet endroit Accentuation de la formule ---> A cet instant, à ce moment
S’ NÔM’ M'Y ---> Expression typiquement lorraine---> Ce n’est pas moi.
J’SAIS T’Y D’BELL’ ---> Expression typiquement lorraine - Très courante Signifiant ---> Est-ce que je sais, moi ?
S’ NÔM’ OUER’ EK ---> Expression lorraine signifiant : Ce n’est pas grand chose, c’est peu.
IL GÈLE à PIERRE FENDRE ---> Expression courante relative à la saison hivernale. Il est bien entendu que dans notre région EST les hivers sont marqués par une baisse de la température. Mais delà à se traduire par “fendre la pierre” semble relever d’une certaine exagération. Néanmoins, on vous aura prévenu : quand il fait froid, il gèle chez nous! Alors, prenez vos précautions : prenez soin de vous, couvrez -vous ! Et si vous restiez au chaud, près du poêle chauffé au bois de chez nous !!...
Et une petite dernière :
PISQUE J’VOUS DIS ---> Expression très courante soulignant une affirmation, une confirmation. Adverbe “Puisque” en forme patoisante signifiant : attendu que. “Pisque j’vous dis qu’on parle encore ( un peu !! ) patois, chez nous !!!”
Lancer des FIONS Expression typiquement lorraine ---> Envoyer des paroles désobligeantes, blessantes. On dit aussi “ lancer des PIQUES”
Un CHÂBEUSS’ ---> Un chantier, un désordre “T’as fait tout un châbeuss’ “
Une CHARATTE ( ou une Charotte) ---> Une charrette
Le CHNAPPS ---> L’eau de vie, l’alcool
COYAB’ ---> Croyable -” C’est ty pas coyab’ “ Le contraire: Incoyab’, incroyable
Le SÉ ---> Le seau - “ Prends le sé ! “
La SÉE ---> La scie - “ La sée-là n’coup’ ouérek “ La scie-là ne coupe guère (Pas beaucoup)!
La MEURATTE (ou la Meurotte) ---> La sauce au vin
Une PÉLOTTE ---> Une petite pelle - “Prends la pélotte pour ramasser les cendres”
Un RAJOUTÂ ---> Un ajout nouveau - “ Vo povez mett’ un rajoutâ de sucre sur vot’ gâteau !” : Vous pouvez ajouter un supplément de sucre sur votre gâteau”
DÉBRÔLER V. ---> débrôler : affaisser - "Votre gâteau est tout débrôlé , quel dommage !”
Un JEUNE BLANC-BEC ---> expression : un jeune garçon prétentieux
Un RECULORUM N. ---> un endroit reculé dans une maison
FIEUTER V.---> siffler
Un FIEUTÂH N. ---> un siffleur amateur, mais peu talentueux
PRENDRE une RINCÉE ---> expression : être trempé par une averse
Poursuivons notre parcours patoisant à partir d’une phrase entendue et émanant de ma grand-mère ( ça nous ramène au siècle dernier !)
La scène se passe dans notre village.
Intriguée par une personne étrangère au village qui semblait chercher quelque chose, un renseignement peut-être, j’entends encore ma bonne grand-mère prononcer cette interrogation:
“Faut ouar c’qu’ell’ veut la gent-là“(il faut voir ce qu’elle veut la personne-là)
Analyse de cette phrase:
Faut ---> pour, il faut : suppression de l’article
Ouar ---> prononciation typiquement lorraine pour le verbe voir
C’qu’ell’ ---> expression courante par contraction des mots
Veut ---> du verbe vouloir
La gent-là ---> au pluriel on dirait : les gens-là Nous sommes ici au singulier d’où : la gent-là, prononcé “la jan”. A rapprocher de gente, la gente dame, préfiguration de gentille.
D’un passé lointain cette lorraine pure souche qui parlait le français à la perfection, n’était-elle pas toujours la première de la classe pendant sa scolarité à l’école primaire, titulaire du certificat d’études à l’âge de 12 ans, un record à son époque, ma grand-mère m’étonnait toujours par sa connaissance du patois. Elle était native du XIXème siècle, en un temps où le langage usuel était le patois lorrain. Elle n’avait aucune difficulté à retrouver la langue de son enfance et de ses ancêtres pratiquée encore au début du XXème siècle.
Ainsi, à partir d’une phrase qui nous vient du passé, on peut faire revivre le patois de chez nous.
Parodiant la célèbre émission de télévision “ Des chiffres et des lettres”, nous abordons aujourd’hui le domaine des chiffres.
Au siècle dernier, quand notre patois était couramment pratiqué, il n’était pas rare d’entendre énoncer les chiffres en septante et en nonante, une survivance de notre langue régionale qui n’était autre que du vieux français.
L'appellation différente des chiffres concernait les dizaines du 7 soit septante pour 70, octante pour 80, et nonante pour 90, toutes les autres appellations étaient conformes à ce que l’on pratique aujourd’hui en France.
Notons que cette persistance se retrouve dans la langue belge, suisse, ainsi qu’au Québec.
Sous la forme d’un tableau nous présentons les ” chiffres “ de 70 à 99 avec leur appellation en lorrain (vieille France, Belgique, Suisse et Québec) ainsi qu’en français officiel.
Notons que le lorrain correspondait à une certaine logique grammaticale, alors que le français officiel est d’une logique complexe quand on en voit l’analyse arithmétique, et étonnante pour le pays de Descarte.
Bien des jeunes des générations actuelles, éprouveront un étonnement en découvrant “les chiffres” en lorrain !!
Merci à nos amis belges, helvètes et canadiens de conserver notre langue originale des chiffres délaissée par l’hexagone.
Les visites de notre modeste site par “les amateurs du patois de chez nous” nous prouvent leur intérêt pour ce thème.
Merci chers amis internautes patoisants, Vous êtes ici chez vous.
Se faire du MOURON ---> expression : se faire du soucis
Se faire un SANG BLEU ---> expression : s’inquiéter
ESBROUFF’ (esbrouffe) ---> faire pression pour obtenir quelque chose (passé dans le langage courant) “ Il a eu ça à l’esbrouff’“
Le PAPICHE ---> N. le pépère : le grand père
La MAMICHE ---> N. la mémère : la grand-mère
“Qu’est-ce que vol’ to let? “ ---> expression signifiant “que voilà”
RAOUER ---> V. Aller raouer ---> s'en aller traîner, draguer “Votre gros matou a encore été raouer toute la nuit! “
REBIQUER ---> V. Relever ---> qui se redresse “Il a une mèche de cheveu qui rebique”
CHEULER ---> V. Boire d’une manière excessive
Un CHEULARD ---> N. Un poivrot
“J’n’voem ouer ek !” ---> expression :” Je ne vois pas grand chose! “ (typiquement lorrain) A rapprocher de cette sentence rustique, pleine de sagesse : “On’ somm’ ouer ek, allei !“ : Nous ne sommes pas grand chose, allez !
Comme il a raison l’Est Républicain du 18/4/2021 en titrant :
Comme nous l’avons promis, nous continuons la récolte des mots et expressions de patois lorrain. Avec notre grand râteau, nous ratissons large et notre récolte n’est pas toujours abondante !! Il est vrai que nous avons déjà récolté lors de saisons précédentes.
En France , on donne un renouveau aux langues régionales (1) encore parlées comme c’est le cas dans notre province sœur l’Alsace, ou bien à l’Ouest en Bretagne.
Dans notre région lorraine qui a été marquée par “l’école Jules Ferry” le patois a été combattu mais reste un souvenir encore présent.
Si, au cours de la première guerre mondiale, les poilus pouvaient se reconnaître avec “l’accent” et “le patois” encore bien vivant, les années qui ont suivi ont vu un affaiblissement de la pratique du langage rustique attaché au monde rural.
Avec les années 30 et l’exode rural vers les villes, le parlé de chez nous s’est effacé. Tout au plus surgissait un mot, une expression vite étouffée pour ne pas paraître “un péquenot”....
Avec la deuxième guerre mondiale et la reconstruction qui a suivi, la course vers les HLM où l’on trouvait le confort moderne, différent du monde rural, a accentué ce mouvement vers les villes. La campagne a évolué, les méthodes d'exploitation de l’agriculture ont changé à la mesure des engins agricoles qui réduisaient le nombre d’exploitants au siècle dernier.
Nous sommes entrés dans le XXIème siècle et nous constatons une évolution nouvelle et continue : l’habitant des villes recherche aujourd’huiavec bonheur le calme des campagnes. Il recherche des maisons anciennes où il installe le confort moderne qu’il a connu en ville.
Le citadin habite la campagne et travaille en ville.
Avec l’explosion du Covid 19, il pratique même le télétravail évitant les transports superflus.
Nos villages voient la construction en nombre de maisons neuves.
On n’a pas “honte” d’habiter dans un village. Mieux même, on ressuscite curieusement des mots du patois oublié… Quelle évolution !! On s’initie à l'histoire locale, pour mieux vivre sa nouvelle condition de “rurbain”.
Conclusion : nos villages revivent avec de nouveaux habitants et de nouvelles maisons.
En attendant, retrouvons les mots oubliés qui sentent bon notre Lorraine.
Jean Spaite Août 2021
1. Article Est Républicain Dimanche 18/4/2021:“Langues régionales: le lorrain, un trésor national ! “
Les livres qui nous parlent de notre région lorraine méritent d’être signalés aux amateurs.
Pour les fervents du patois lorrain, c’est Kévin GOEURIOT qui nous présente “Le lorrain comme on le cause”. Dans cet ouvrage bien de chez nous, on retrouve 460 mots du patois roman et germanique ; En “clanchant” la porte de votre librairie, vous pourrez feuilleter les pages qui nous parlent en lorrain !.. L’auteur, professeur d’histoire et géographie, natif de Metz, mais ayant fait ses études à Nancy, se révèle comme un ardent défenseur de notre patrimoine linguistique lorrain. Notez bien le titre : “ Le lorrain comme on le cause” par Kévin Goeuriot, édition La Geste. Prix 20,00 Euros . En vente en librairie.
C’est l’Est Républicain qui vient de sortir un ouvrage intitulé “La Lorraine d’autrefois”. Aux champs, dans les villages, à l’atelier, à l’école, lors des fêtes... Partez à la découverte de nos aïeux et de l’art de vivre lorrain à travers des photographies et cartes anciennes. 152 pages- format 16x23 cm. Prix 12,90 Euros + 3 Euros frais de port , commande à la” boutique de l’Est Républicain” rue Théophraste Renaudot 54185 Heillecourt cedex, ou chez votre libraire.
Bonne lecture , amis internautes, amis de notre Lorraine.
Nous continuons la récolte des mots et expressions du patois lorrain.
Notre moisson nous permet de retrouver des mots oubliés mais au parfum de notre terroir, plein de souvenirs…
CAMBOULER---> ( ou Kibouler) se retrouve en français sous la forme de chambouler : renverser.
COUALÉ---> (coualé) courbé, courbatu “Après sa journée dans son champ, il est revenu tout coualé“
HEURSI ---> hérissé “Il a les cheveux tout heursi.”
FALBALA---> superflu “Il est venu avec tout son falbala” (affaires abondantes, hautes en couleurs, souvent superflues)
Le BAROUFF’---> le bruit. Faire le barouff’
Un MOINS QUE RIEN ---> expression désignant une personne insignifiante, sans qualification, avec peu de moyens financiers.
Une TÊTE DE HOLZ ---> du germanique HOLZ : Bois Désigne un personnage entêté, buté, borné, une tête de bois.
TÂNÉ --->( tâné ) couché, étendu par terre. “Celui-là, qui reste tâné devant la télévision…”
SAINT FRUSQUIN---> (fruscain) Ne cherchez pas ce saint sur le calendrier : on ne le trouve pas ! Désigne un accessoire encombrant. “Il a amené son saint Frusquin“
RIN DI TO---> Rien du tout “Vous avez compris, Marie? --RIN DI TO, Jean!”
Combien de visiteurs du site “Fréménil, un village lorrain“ ?
Qui peut bien s’intéresser à un petit village comme le nôtre ?
D’où viennent-ils ces visiteurs internautes ?
Nous avons déjà présenté des réponses pour l’année 2019 par notre article en date du 25/1/2020.
Sans rentrer dans les détails et afin de conserver une certaine discrétion vis à vis de nos visiteurs internautes, nous pouvons annoncer :
Pour l’année 2019 nous avions eu 3.430 visites
En 2020 ce furent 6.860 visiteurs recensés sur le site
Et déjà 1454 pour ce 1er trimestre 2021
Nous venons de traverser le week-end de Pâques.Pour ces 3 journées, nous avons relevé :
Samedi 3/4/2021 -------> 26 visites dont 21 visites provenant de France et 5 du reste du monde : - USA ----> MOUNT HOLLY 2 visites - Chine----> BEIJING 2 “ - Pays Bas ---> ETTEN 1 “
Dimanche 4/4/2021( jour de Pâques) ---> 11 visites provenant uniquement de France
Lundi 5/4/2021 (jour férié) ---------> 18 visites dont16 visites provenant de France, avec 2 visites de longue durée : L'une d' 1 Heure 3 minutes et l'autre de 13 minutes et 2 visites provenant de pays étrangers : - Suisse ---> CHATELAINE 1 visite - Chine -----> SHANGHAI SHI 1 “
Nos visiteurs internautes, avec une majorité de Français résidant aux quatre coins de l’hexagone, proviennent également des quatre coins du monde avec les USA, le Canada (Québec), la Chine (Putian), la Belgique, la Suisse, la Corée du Sud, l’Espagne, la Roumanie, etc…
Les centres d’intérêt sont toujours aussi variés :
Les monuments, l’église, les cloches, les blockhaus, le cimetière
La vie du village, les maisons nouvelles (très demandé)
L’histoire, la guerre 14-18 et la 2éme guerre mondiale
Le patois lorrain, les linteaux de portes
Les transports, les trains, les tramways .
Bienvenue amis internautes sur notre site qui existe depuis 2006 déjà.
Saluons chaleureusement nos nombreux visiteurs internautes qui viennent sur notre site pour un instant amical ou pour la quête d’un renseignement introuvable ailleurs.
Notre petit village est ainsi mieux connu de par le monde.
Bonne raison pour s’en montrer digne par une présentation locale toujours en amélioration.
Nous avons retrouvé des mots et expressions de chez nous…
CACHE-COL ---> Un foulard “Par le temps-là, mets un cache-col autour de ton cou pour pas avoir froid !”
CACHE-NEZ ---> Une écharpe. Même usage que ci-avant mais en couvrant le visage.
BON CHAUD ---> expression pour “bien chaud” “Il fait bon chaud chez vous“
UN TEMPS DE CHIEN ---> mauvais temps (pluie-neige- vent !) “Aujourd’hui, on a un temps de chien“
CULOT ---> * audace “ Il a un sapré culot le gars-là !” * fond de récipient “ le culot d’une bouteille”
BLANC COMME NEIGE ---> * expression pour innocent “De ce procès, il en sort blanc comme neige”
FONDRE COMME NEIGE AU SOLEIL ---> * expression pour qualifier un nettoyage rapide “ Ca va fondre comme neige au soleil ! “ * dépensier, panier percé “Chez ces ces gens-là, l’argent fond comme neige au soleil ! “
UNE MERE MACRELLE ---> femme de mœurs légères, patronne de filles de joies qui se prostituent dans une maison close : un bordel.
BORDEL DE BORDEL ! ---> injure correspondant à “non de non” mais plus vulgaire.
METTRE OU FAIRE LE BORDEL ---> expression vulgaire correspondant à créer le désordre.
FAIRE TOUT UN PLAT ---> expression : traduire un événement en exagérant les faits “Il a oublié sa clé : y a pas à en faire tout un plat. Ça arrive à tout le monde !”
ÊTRE AUX CENT COUPS ---> expression : être inquiet par un événement “Son gamin a d’la fièvre : la v’la aux cent coups !”
On ne peut aborder l’histoire du “Cimetière de Fréménil” sans rappeler un personnage érudit qui s’est manifesté en ce lieu de repos en Juillet 1936.
Ce personnage inattendu dans le monde religieux, c’est l’Abbé Emile HATTON un curé archéologue.
Mais avant de venir s’illustrer au cimetière de Fréménil en 1936, faisons un rapide retour sur sa vie antérieure.
Le professeur éminent
L’abbé Emile HATTON relève d’une famille lorraine puisqu’il est né le 13 Mai 1882 à Saint Clément (54)
Il est ordonné prêtre le 8 Juillet 1906 à l’âge de 24 ans. Remarqué par l’administration diocésaine pour son érudition, il va être amené à consacrer 19 années, coupées par son service militaire et la grande guerre, à l’enseignement professoral. Le 1er Octobre 1906 il intègre l’Ecole des Hautes Etudes, on le retrouve Docteur ès lettres de l’Université de Nancy. Le 1er Octobre 1908 il est nommé professeur au Collège St Pierre Fourrier de Lunéville, puis 2 ans plus tard, professeur au Petit Séminaire de Bosserville le 1er Octobre 1910 . Il y aura donc l’interruption de la 1ère guerre mondiale suivie de son affectation comme professeur à St Sigisbert à Nancy à partir du 12 Février 1922, puis la même année à dater du 1er Octobre 1922 au Collège de La Malgrange à Jarville.
Ce long périple d’enseignement l’épuise et l’a tenu à distance de son rôle sacerdotal qui est sa véritable vocation.
Sa demande est acceptée par sa hiérarchie qui lui attribue la desserte des paroisses de Domjevin et Fréménil, son presbytère étant fixé à Domjevin.
Le curé de campagne
On le retrouve donc à l’âge de 43 ans curé de Domjevin et Fréménil à dater du 8 Août 1925. Prêtre imprégné de son rôle pastoral il étonnait son auditoire par ses prêches d’un haut niveau religieux. Il réussissait à captiver ses fidèles peu habitués à une qualité oratoire qui en surprenait plus d’un. Il est vrai que le desservant de la paroisse pouvait se déclarer professeur d’histoire, membre de l’Académie Stanislas, et se révélait être un archéologue averti ayant exploré les divers sites de la région: routes et vestiges romains notamment.
En prenant la suite de son prédécesseur l’Abbé Joseph MEYER qui a rénové le pèlerinage de Notre Dame de la Bonne Fontaine dépendant de la paroisse de Domjevin, il n’oublie pas que ce lieu béni est sis sur l’emplacement d’un hameau détruit en 1308, Frisonviller qui retient l’attention de l’historien archéologue qui veille en lui.
Il restait accessible à tous, lui qui émanait de ce monde rural qu’il connaissait particulièrement bien, parcourant les environs avec sa “bécane de curé”, n’hésitant pas à s’arrêter pour saluer les gens et parler avec les anciens en mots de patois lorrain qu’il lui arrivait de pratiquer. Ce qui valait cette réflexion: “Il nous comprend, il est de chez nous”. D’autant plus que le curé de campagne s’activait au jardin de son presbytère, taillait sa vigne et s’occupait de ses abeilles à son rucher ! Un personnage universel dans ses compétences, ce qui en étonnait plus d’un, mais qui ne délaissait pas pour autant ses chères études historiques et archéologiques dont il faisait profiter ses paroissiens au cours de causeries de bonne tenue, engendrant un respect admiratif de son auditoire: “Not’ curé, c’est un savant ! ”.
A chaque fois qu’il venait pour y célébrer la Sainte Messe, l’amateur d’art qu’il était éprouvait un sentiment sublime pour l’église Saint Pierre aux liens de Fréménil qui avait le privilège d’abriter un mobilier exceptionnel : la chaire à prêcher en bois sculpté du XVIIIe siècle (1770-1790 ), le remarquable tableau de St Pierre aux liens montant au ciel, rehaussé de glaces biseautées, situé en arrière-plan du maître-autel en marbre galbé et mouluré, surmonté d’un retable et d’un tabernacle en bois sculpté doré, datant également du XVIIIe siècle.
Un décor admirable et pourtant inattendu pour une église de campagne.
Le curé archéologue
Dans les différentes appellations de lieu-dit du village de Fréménil, il en était une qui intriguait énormément notre curé archéologue: c’était “le Camp” situé à l’Est du village, où se trouvait le nouveau cimetière communal depuis 1887 après l’abandon du premier cimetière de l’église. Après une longue étude historique afin de définir l’emplacement d’un éventuel Camp et une demande d’autorisation en bonne et due forme, l’Abbé HATTON décida de prospecter le terrain sous la forme de fouilles.
Avec des moyens restreints et l'utilisation d’un pendule dont il se révélait un expert, avec l'emploi de terrassiers de bonne volonté: Messieurs Lucien CARMENTRE et Georges DURAND, l’Abbé HATTON limita son sondage sur la parcelle 78 (terre cultivable) et la parcelle 79 (cimetière) en retrait de 60 m. environ du CD19A. Sur la parcelle 78 il ne trouva rien d’évident (quelques vestiges de tuiles), cependant que sur la parcelle 79 (cimetière) au droit de la tombe de la famille DIDELOT (concession N° 4) une fouille sous la forme d’un puits lui confirme l’existence d’une construction des temps anciens. Il met à jour des restes de sculpture, des fragments d’une statue en grès assez vraisemblablement un cavalier à l’anguipède. Ladite sculpture fut par la suite remise par ses soins au Musée Lorrain de Nancy. A ses yeux d’historien, il y avait eu à cet emplacement une villa romaine, plus exactement gallo-romaine, construction typique d’une exploitation agricole.
Mais la satisfaction de l’archéologue fut de courte durée, car le propriétaire de la tombe N° 4, Eugène DIDELOT, craignant que les fouilles ne puissent “faire découvrir les pieds de l’Augustine” qui était enterrée là, toute proche, fit venir le Maire, Henri BENOIT (maire de 1930 à 1940) et les gendarmes pour mettre un terme à cette opération.
Fort de son bon droit, autorisation à l’appui, l’Abbé HATTON fit intervenir la Société d’Archéologie Lorraine, la Préfecture.
Le 20 Octobre 1936, le Sous-Préfet représentant de la République, se retrouva dans l’allée du cimetière fréménilois au côté de l’Architecte des Monuments Historiques pour soutenir le curé archéologue. Mais face à l’opposition du Conseil Municipal, les recherches historiques furent abandonnées et le puits garde toujours son secret. Les fouilles furent comblées et tout rentra dans l’ordre.
Et notre curé professeur d’histoire fut muté en fin d’année 1936 à Nancy auprès de l’Evêque Monseigneur FLEURY pour s’occuper en tant que rédacteur, de la revue diocésaine “La Semaine Religieuse”.
Précisons que la sculpture statue du cavalier à l’anguipède remise au Musée Lorrain de Nancy par l’Abbé HATTON avait été reproduite en dessin par une jeune fille de talent Madeleine BLAISE sur la demande de l’archéologue découvreur de manière à garder une trace.
Après le cimetière de Fréménil…
Nous voici le 3 Août 1936, Emile HATTON a 54 ans et se trouve nommé Directeur de La Semaine Religieuse à Nancy auprès de son évêque Monseigneur FLEURY.
Le voilà loin de sa Lorraine champêtre et de son ministère de curé de campagne où il se trouvait bien. Sans aucun doute il regrette de ne pas avoir eu la possibilité de poursuivre ses découvertes archéologiques du cimetière de Fréménil; mais il garde une certitude: il avait raison, en ce lieu il y a bien eu une villa gallo-romaine.
Ses activités rédactionnelles à la Semaine Religieuse lui permettent néanmoins des recherches historiques, des rencontres avec des sommités dans le domaine archéologique. Dès le 7 Janvier 1937, il produit une conférence remarquée à la Faculté de Lettres de Nancy ayant pour thème “Les vestiges gallo-romain de Domjevin “
Emile HATTON présentera au fil des ans de nombreuses études historiques dont:
”Les Soeurs de la Charité Saint Vincent de Paul”
Un ouvrage historique sur “La Chartreuse de Bosserville”
Il arrête sa collaboration à La Semaine Religieuse en 1946 soit après 10 ans de son activité rédactionnelle, sans pour autant renoncer à son intérêt pour la recherche historique.
Il se retire à Nancy puis, en fonction des années qui passent et de ses conditions physiques qui évoluent, il consent à prendre une retraite à 73 ans en 1955 au Bas Château d’Essey lès Nancy(Fondation St Vincent de Paul)
On peut supposer que ses meilleurs amis étaient ses documents historiques, ses dossiers de recherches archéologiques qui lui restaient fidèles.
Il quitte le Bas Château pour rejoindre la Maison de Retraite de Prêtres, la Villa Saint Pierre Fourrier à Villers lès Nancy où il décède le 16 Juin 1963 à l’âge de 81 ans.
La cérémonie religieuse d’adieu a eu lieu en l’église Saint Joseph de Nancy.
Emile HATTON, ce curé exceptionnel, repose au cimetière du Sud de Nancy, Tombe N°4- Section 51-Sépulture des prêtres du diocèse de Nancy et Toul.
Qu’il repose en paix.
Jean SPAITE Février 2021
Bibliographie:
l’Abbé Emile HATTON par Jacques CHOUX - Nancy 1963
HARQUINAH NM ----> Un personnage plein d’audace, qui grimpe partout sans précaution. Autre définition→ Un chicanier
NANCE BROCK ----> NANCY ---> Dénomination de la ville ducale en argot lorrain.
“A Nancy, pour la gueule j’en suis“ ----> Expression signifiant à la fois la gourmandise des habitants, mais également l'existence en cette ville de restaurateurs talentueux.
SÂPREMENT (saprément) Adverbe ----> Franchement, nettement, avec audace. “ Il est saprément culotté ce gars là “.
LE, LA, LES Articles définis M,F,P ----> Appellation typiquement lorraine : on dit LE Jean, LE Paul, LA Marie, LA Julie, mais on dit aussi LES pour désigner une famille : LES Durand, LES Martin.
Une VAUTE NF Prononcer Vôôte ----> La Vaute est une crêpe lorraine épaisse de même composition que la crêpe bretonne mais trois fois plus épaisse. “ Chez nous en Lorraine, on ne perd pas son temps: quand on mange des VAUTES, on va trois fois plus vite que les parisiens.” En Lorraine on mangeait des Vautes à la fête de la Chandeleur, mais on les appréciaient en hiver en dessert du repas du soir.
BRIQUER V. ----> Nettoyer à la perfection, rendre brillant. “C’est son jour de ménage à la Marie, elle brique ses cuivres aujourd’hui “.
Un BEUGNET NM ----> En Français: “Un beignet” (bégnet), en Lorrain: “Un beugnet” (begnet). La pâtisserie traditionnelle de la fête du Mardi Gras qui se prononce différemment suivant les régions !!(Lorraine/ France).
FEUGNAT NM Prononcer Feugnâ . Au féminin : Une Feugnate. Vient du verbe Feugner ---> chercher. Un feugnat est un personnage d’une curiosité exagérée qui cherche partout, il fouille dans tous les coins.
En dépit de la température hivernale que nous connaissons en ce moment, nous avons fait une récolte d’expressions et de mots de notre patois. Bonne lecture .
“Minute , papillon”: Expression lorraine, passée dans le français courant (très peu) signifiant : doucement, ralenti. Sans doute adressée par un cultivateur lorrain à son cheval surnommé “Papillon” ?
CROILLOTTE ou croyotte ---> N.F. Serfouette : outil agricole à 2 positions: 1 côté binette , plat transversal ; 1 côté, petit croc, petite fourchette transversale à 2 dents.
DEZINGUER dézinguer ---> V. abîmer, casser “Son auto, il est tout dézingué” =Sa voiture est toute abîmée.
RAMICHTOQUER ---> V. Remettre imparfaitement en état “Il a ramichtoqué son mur” Il a remis grossièrement son mur en état.
RATISSER ---> V. Littéralement: utiliser un râteau pour égaliser une surface, un espace à planter ; Expression lorraine: ramener à son avantage personnel les intérêts, les bénéfices.
REILLOTTE ---> N.F. Une petite ligne tracée pour une plantation au jardin.
RENGRULE ou rangrulé ---> Adj. Refroidi “Par le temps là on est tout rengrulé “ Etat physique d’un être humain avant l’apparition de la grippe- État fiévreux.
RETOQUER ---> V. Refouler, traduisant une non réussite, un échec. “ Il a été retoqué à son examen “ Il a échoué.
SIMAGRÉES ---> N.F.pluriel des simagrées : faux semblants; par exemple faire croire que l’on est malade par des attitudes exagérées.
Notre dernier article (27ème partie) a trouvé un écho : puisqu’on vous dit que notre patois est toujours vivant !
Dans la présentation des mots de patois retrouvés, nous faisons un rappel à ce “sacré” virus qui nous vaut confinement. Pour être en conformité avec le patois lorrain pur jus, tel qu’il était pratiqué dans le temps, il serait indiqué d’utiliser la formulation “sapré“ virus. Voilà qui est fait.
Concernant le verbe JACQUETER: bavarder sans arrêt. On peut ajouter le verbe JACASSER : bavarder certes, mais répandre des propos désobligeants. On disait fréquemment : “Jacasser comme une pie“ , étant donné qu’une “pie jacasse”, c’est bien connu !!
Aller, pour la route on va vous parler encore d’un mot oublié : KIBOULER qui veut dire renverser. “Y a un auto qui a kiboulé su l’bord d’la route de Lunétrou” ( Il y a une automobile qui s’est renversé sur le côté de la route de Lunéville) Y en a même qui z’ont dit qu’la bagnole était toute beugnée de partout !. (Il y en a qui ont dit que la voiture était toute bosselée ! ) Enfin, je vous le dis comme on me l’a dit !!! Alors faites bien attention ; prenez bien soin de vous pour ne pas kibouler vous aussi .
En attendant, portez-vous bien et , A la Revoyotte !!!
Il y a longtemps que nous n’avons pas parlé de notre patois.
En cette période inédite de confinement, nous avons encore fait des recherches de mots patois.
Armés de notre râteau, nous avons « ratissé » à droite et à gauche : notre récolte n’est certes pas importante aujourd’hui, mais elle est une preuve que ces mots traduisent notre région, notre province lorraine.
Ils font partie de notre patrimoine; il ne faut pas l’oublier.
Ces mots exhalent un parfum qui nous est sympathique ; il nous fait respirer l’air de chez nous par delà les ans qui passent, et par delà les distances puisque nous sommes confinés à cause de ce « sacré » virus !
Alors, profitez-en pour vous souvenir et souhaitons que, vous aussi, vous retrouviez des mots de chez nous, que vous nous les envoyiez et que nous les fassions partager à « notre Famille Lorraine » dont vous faites partie.
En attendant: bonne lecture à toutes et à tous.
BISQUER Verbe : Regretter
Une GUENICHE Nom commun : Une poupée de chiffon, une fille de mauvaise présentation
La DÉGAINE (dégaine) N.C. : l’allure
“Il n’en mène pas large” Expression : Être honteux
ZOQUER V. : Frapper, donner un coup
Une BROUATTE N.C. : Une brouette
BEURIOTER V. : Être occupé à un travail ingrat ou caché, ou de moindre importance
Une ENGEANCE N.C. : Une famille, une descendance
“Se faire sonner les cloches”, "Se faire remonter les bretelles” : Expression sanctionnant une remontrance. (Passé dans le langage courant)
Et en cette fête de Saint Jacques, le 28 Novembre :
Le 9 Décembre 2012, nous avions publié un article relatif à une chanson intitulée “Le petit village“, oeuvre du compositeur suisse Emile JACQUES-DALCROZE (1865-1950). (Lien vers l'article mis à jour)
Nous avions la chance d’avoir retrouvé les paroles de cette création poétique qui pouvait nous permettre de faire un rapprochement avec “notre petit village à nous “, avec ses maisons lorraines groupées autour de son église.
Nous avions les paroles, mais nous n’avions pas la musique…
Hé bien, c’est chose faite aujourd’hui grâce à un sympathique internaute de l’Hérault qui vient de nous faire parvenir la partition musicale que nous joignons au présent article.
Nous constatons avec plaisir que notre modeste site “Fréménil, un village lorrain” est visité chaque jour par des internautes à la recherche d’un thème qui leur est favori.
Ce peut être l’Histoire, les guerres mondiales, les monuments: calvaires, blockhaus, portes monumentales, l’église et ses richesses classées, les personnages, les photos du village, les photos d’écoles, le patois, les transports, le blason communal, les élections, etc… soit un ensemble d’intérêts très variés.
Les visiteurs sont français en majorité, mais nous avons des amateurs avertis de pays lointains comme nos amis canadiens qui restent un grand moment pour “ lire les nouvelles “ de notre petit village !
Il nous est agréable de constater que, par delà le temps qui passe, les internautes retrouvent des articles qui conservent un intérêt certain.
Un grand merci à Monsieur Michel VONLANTHEN de CERS 34420 pour son aimable contribution.
Notre dernière information sur le sujet date du 20 Mai 2019.
Toujours les mêmes questions :QUI SONT NOS VISITEURS ET QUELS SONT LES SUJETS QUI LES INTÉRESSENT ?
Pour les temps récents, nous avons des pointes de fréquentation de 36 visites pour le Vendredi 24 Janvier 2020, avec des minis de 7 visites pour le Vendredi 27 Décembre 2019. La moyenne des visites s’établit à 15 visites par jour.
Pour une période de 9 mois, d’Avril 2019 à Décembre 2019, nous avons eu 3.330 visites.
Il faut admettre que cela est fort honorable comme résultat pour faire connaître notre petit village lorrain.
Nos visiteurs les plus proches, vous vous en doutez, sont situés en France et tout particulièrement à Ogéviller, Bénaménil, Lunéville, Buriville, St Clément, Baccarat, Blâmont, Nancy, Strasbourg , Metz...
Pour notre hexagone, nous allons du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest :
Les centres d’intérêt sont toujours aussi variés :
Les monuments- l’église, les cloches, les blockhaus
L’histoire- la guerre 14-18, la 2éme guerre mondiale, morts déportés
La vie du village- l’école , les personnages
Les transports- les trains, les tramways, les tacots
Le patois lorrain
Les services
Les inscriptions sur les linteaux de portes
Pèlerinages- vocations religieuses- la JAC
Les maires, instituteurs, curés
Les maisons nouvelles
Les élections municipales ←---très demandé en ce moment !!!
Photos anciennes- Vues du village
L’école- photos scolaires
Un quartier du village
Notre modeste site continue à faire connaître au monde entier notre petit village avec ses personnages, son histoire, ses monuments….De nouvelles maisons y sont construites et il reste encore des terrains à bâtir et des maisons à vendre.Nous pouvons nous attendre à une progression démographique.Rappelons que l’enquête pour la nouvelle carte communale qui s’est déroulée du 28 Février au 1er Avril 2019 avait annoncé comme objectif affiché par la municipalité le chiffre de 300 habitants pour l’année 2030.
C’est dans 10 ans : Nous y serons bientôt….
De toutes façons, nous disons bienvenue à nos visiteurs en souhaitant pouvoir toujours leur présenter des thèmes qui les intéressent.